Vous êtes nombreux à nous avoir sollicité tout au long de l'année au sujet des augmentations. L'ouverture des négociations annuelles obligatoires a été l'occasion pour nous de porter aux oreilles de la direction les revendications dont vous nous avez fait part.
Nous demandons à ce que des mesures soient prises afin de préserver le pouvoir d’achat du plus grand nombre et surtout pour ceux qui ne bénéficient pas de promotion.
Augmenter 1 salarié sur 4 n’est pas suffisant !
Nous demandons à ce que soit mises en place de véritables mesures visant à supprimer les écarts de rémunérations et des différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes.
Réserver tous les ans une enveloppe de rattrapage à l'attention des femmes, n’est pas suffisant ! Nous demandons à ce que la Direction s’engage véritablement à faire changer les choses tant au niveau des rémunérations qu’au niveau des progressions de carrière afin que les femmes ne soient plus victime de discriminations. Attention aux résultats de l'index égalité professionnelle H/F mis en place par le gouvernement en 2018. Nous serons vites fixés.
Nous demandons à ce que la Direction mette en place un contrôle des écarts entre les plus hautes et les plus basses rémunérations.
D’année en année, l’écart existant entre les plus hauts salaires et les plus bas ne cesse de se creuser. Nous demandons à ce que cela cesse afin de pouvoir récupérer des marges de manœuvre en matière de partage de la valeur ajoutée.
Nous demandons à ce que cette année, un plus grand nombre de tranches puisse bénéficier des augmentations collectives.
Faire le choix de n’augmenter que les salariés gagnant moins de 41 000 euros de 1,5 % n’est pas suffisant. Les augmentations collectives doivent concerner toutes les catégories de salariés dans la mesure où l’érosion du pouvoir d’achat touche tout le monde. La CFDT demande en plus à ce que chaque salarié soit augmenté au minimum de 60 € par mois.
Nous demandons à ce que la direction renforce les mesures visant à améliorer l’articulation entre la vie personnelle et professionnelle.
A ce titre, nous demandons que le budget alloué aux crèches soit revu dans la mesure où nous sommes désormais plus de 700 salariés et que, de ce fit, la liste d'attente pour un berceau s'est considérablement allongée.
De la même manière, nous demandons à ce que le montant des tickets restaurant soit revu à la hausse, comme la direction s'y était engagée en 2017, pour faire face aux deux dernières augmentations des droits d’entrée au restaurant inter-entreprises.
Nous demandons à ce que la Direction rouvre enfin la négociation concernant la mise en œuvre d'un véritable dispositif d’épargne salariale.
Il n’y a ni participation, ni intéressement au niveau de l’UES. Ceci n’est pas normal pour un groupe d'envergure européenne.
D’année en année, le montant de la prime vacance diminue. Nous demandons à ce que la direction prenne des mesures afin de stopper cette baisse. Si rien n’est fait, la prime vacances devrait encore diminuer pour atteindre moins de 500 € pour la tranche B l'année prochaine.
Nous demandons à ce que des mesures soient prises afin que la diminution de la prime vacance se fasse de la même manière entre les tranches A et B car il n’est pas normal que ceux qui gagnent le moins perdent le plus.
Nous demandons à ce que la Direction augmente le budget alloué aux œuvres sociales du CSE afin de limiter la baisse du montant moyen des prestations proposées aux salariés (baisse des chèques ANCV, baisse du chèque Noel, baisse du nombre de tickets cinéma/salariés, baisse des activités proposées...)
Depuis 2 ans, nous sommes de plus en plus nombreux à nous partager une subvention qui peine à augmenter. De fait le montant distribué par salarié est de plus en plus réduit. La mutualisation des moyens au niveau de l’UES ne doit pas se faire au détriment des salariés.
Nous demandons à ce que des mesures soient prises afin d’apporter davantage de cohérence au niveau de certaines grilles salariales et notamment au niveau des grilles de salaires des TIMs.
Nous demandons à ce que la direction prenne des engagements concernant la futur négociation d’un accord concernant les astreintes ainsi les salariés étant amenés à travailler en dehors des horaires normaux.
La prochaine réunion est programmée le lundi 8 juillet.
Et si cette année, enfin, le win-win réussissait à s'imposer ?
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